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vendredi 14 mars 2014

Année précoce en perspective...

Depuis le 7 mars, nous avons profité d'un ensoleillement et d'une chaleur allant jusqu'à 19°. La végétation est en avance et les prunus sont déjà en fleurs !!! Certains prunus ont fleuris le 28 février... c'est la première fois que j'assiste à cela !

Le 9 mars, j'ai donc décidé de couper le bois fructifère de l'année dernière. Il ne me reste plus qu'à attacher le nouveau bois et à couper le courson à deux yeux.

Je surveille de très près si le débourrement ne démarre pas car il gèle encore toutes les nuits. Pour ce W.E. du 15 et 16 mars, la météo annonce de la pluie. Je pense attendre le W.E. suivant pour installer les serres...

jeudi 30 janvier 2014

2ème soutirage

Ce samedi 25 janvier, j'ai procédé au 2ème soutirage de mon vin. La densité n'a pas été mesurée. Par contre, l'acidité est toujours à 7 et le SO² à 38 mg. Je rajoute 0,4 g de métabisulfite de potassium lors du transfert de tourie. Le SO² passe à 50. C'est pas trop élevé mais bien suffisant jusqu'au prochain soutirage. Affaire à suivre...

samedi 2 novembre 2013

Les vendanges du 5 octobre 2013...et la vinification...

J'ai décidé de vendanger le samedi 5 octobre car ce jour était annoncé comme nuageux mais sec. Bien vu car le dimanche 6 il pleuvait.

Composition de la récolte:

Chardonnay: 1300 g
Blanc du Jura (exceptionnellement il a donné des raisins malgré sa mauvaise situation): 1200 g
Phoenix: 800 g
Pinot noir: 650 g
Pinot meunier: 550 g

Je récolte aussi 3,9 kg de raisins sur la Pergolas de mon voisin à qui j'avais donné un pied de Pinot meunier. Le problème est qu'il n'est pas mûr. Il est beaucoup trop acide et colore le vin quand on le presse de trop. Dommage que je sois obligé d'en utiliser une partie pour arriver à mes 5 litres de vin. Je n'utilise que 2kg de ce raisin. C'est déjà de trop car je dois désacidifier au carbonate de calcium...

Pour 5 litres, l'acquisition d'un fouloir qui fait minimum 1m de long n'est vraiment pas justifié. Je rince donc les raisins à l'évier puis j'érafle et presse à la main les raisins dans une bassine alimentaire préalablement désinfectée à l'oxypro. Je rajoute 0,5 g de métabisulfite de potassium (SO2) pour éviter l'oxydation du moût.

Je verse les raisins dans la presse et une partie du jus s'écoule dans un seau de 5 litres contenant aussi 0,5g de SO2. Ensuite je mets les éléments dans le pressoir et je le visse à fond. Ensuite, je dévisse, remélange le gâteau de raisins et represse à nouveau. Quand j'arrive en fin de presse, le jus prend une couleur rouge claire. Il s'agit du jus dégagé par les raisins jeunes de mon voisin. J'arrête avant d'obtenir un rosé...

La densité du moût est de 1,060 à 21° ce qui correspond à ,1063 à la température de référence de 15° (-0,001 par palier de +5°).
J'ai décidé de réaliser un vin plus naturel, c'est à dire moins chaptalisé. En effet, j'ai l'habitude de monter le taux de sucre à 1,090 pour m'assurer un bon taux d'alcool. L'ennui, c'est que ce sucre n'est pas celui provenant du raisin et qu'il participe à masquer le goût authentique du sucre du raisin. Dans le monde du vin, une bonne année est celle où, grâce à l'ensoleillement, on doit peu ou pas chaptaliser.
Bref, je rajoute 350 g de sucre et j'arrive à une densité de 1,077 soit 1,080 à 15°.

Mon acidité est beaucoup trop élevée (10,2°). Je rajoute 15 g de Carbonate de Calcium dans le moût et j'arrive à une acidité de 7,6. C'est parfait! L'acidité idéale pour un blanc varie entre 7° pour un vin de garde et 6° pour un vin de table. Sachant qu'une macération malolactique fait perdre 1° d'acidité au moût, je devrais théoriquement me retrouver avec 6,6° d'acidité finale.

Il est déjà 18h !

A minuit, je rajoute 3 ml de pecto-enzyme dans le moût et je mélange un petit peu. Cette solution va aider au débourbage. C'est à dire que les bourbes les plus lourdes vont descendre au fond du seau ce qui va déjà participer à éclaircir le vin. D'une manière générale, un vin débourbé est toujours meilleur qu'un vin qui ne l'est pas.

Le lendemain à 18h, je siphonne le moût du seau vers la tourie en ajoutant 1 g d'éléments nutritifs qui aideront à la fermentation. Je prends soin de laisser le dépôt de bourbes au fond du seau bien qu'il en faut un minimum pour activer la fermentation.

2,5 g de levure activée dans un peu d'au tiède de la marque "Bioferm blanc" est rajoutée au jus.

Je laisse la tourie à la température de 20° avec son barboteur. Si le jus n'était pas débourbé, la fermentation pourrait commencer après 24h. Mais un jus bien débourbé peu prendre 4 jours avant de fermenter. C'est normal et meilleur pour le résultat mais il faut que tout le matériel ainsi que le moût soient dans un état sanitaire impeccable pour éviter que des bactéries étrangères à la levure ne s'occupent d'activer la fermentation !
Dans mon cas, la fermentation commence après 2 jours,soit le 8 octobre.

A 10h du matin, je dilue 2,5 g de bentonite dans 10 x son volume d'eau. Je la fais gonfler 24h avant de l'ajouter à la fermentation tumultueuse dans la tourie. Cette opération sert à éclaircir le vin.

La fermentation termine le 14 octobre. Le 15 octobre je procède au premier soutirage d'une tourie vers l'autre en prenant soin de laisser le dépôt contenant la bentonite dans le fond.
La densité est maintenant descendue à 0,995.
L'acidité est de 7°.
le SO2 libre est égale à 38.

Je rajoute une demi bouteille de Clos du Val d'Heure 2011 pour compenser la perte du au fond que j'ai laissé dans la première tourie.

La tourie est placée au frais dans le garage pour la maturation.

A suivre...




vendredi 4 octobre 2013

Les vendanges pour demain...

Cette fois ci ça y est...demain, si le temps est sec, je procède à la vinification. En une semaine, mes raisins ont pris encore beaucoup de sucre (foi de réfractomètre!).
La moyenne d'alcool potentielle relevée par le réfractomètre est de 9,2°. Je pourrais encore attendre une semaine mais l'état sanitaire devient limite et je peur de perdre trop de raisins si j'attends encore donc je croise les doigts pour qu'il ne pleuve pas demain. La météo annonce une couche nuageuse avec quelques éclaircies...

dimanche 22 septembre 2013

Les pluies du mois de septembre...



Si le formidable été a permis de rattraper le retard de croissance vécu en automne, les pluies de septembre ont fait des dégâts dans le Clos du Val d'Heure. Tout d'abord, de grosses pluies après une longue période de sécheresse provoque l'éclatement d'une bonne quantité de raisins.
La photo a été prise le 15 septembre. Heureux les détenteurs de cépages interspécifiques qui ont déjà récoltés (ex.: Le Clos des Zouaves à Thuin). Le mildiou commence a attaquer mes vignes. Je ne les traite plus depuis fin août pour laisser 6 semaines avant la récolte bien que je peux me permettre de rincer et sécher les raisins vu la petite taille du vignoble.
Mais dans l'ensemble les grappes sont toujours belles...


On constate une multitudes de petits points bleus sur la grappe de Pinot Noir, il s'agit de l'effet colorant de la bouillie bordelaise (sulfate de cuivre). Du côté de la clôture (le moins ensoleillé) l'oidium fait comme preque chaque année ses dégâts sauf pour mon raisin du jura qui donne pour la première fois !

Ci-dessus, on voit clairement l'effet dévastateur de l'oïdium. Un fine poudre blanchâtre se dépose sur les grappes...


Le plant du Jura n'est pas encore trop atteint. J'ai congelé ce 21 septembre quelques grappes pour procéder à la supra-extraction lors de la vignification...

jeudi 5 septembre 2013

Protection contre les oiseaux

Le 24 aôut, j'ai mis en place un filet de protection car en 2 jours, les oiseaux ont dévorés la moitié des grappes du Pinot Meunier qui est toujours plus précoce que les autres cépages. J'en ai profité pour éclaircir les grappes, c.à.d. que le laisse seulement 3 à 4 feuilles au-dessus de chacunes et un peu au sommet pour garantir une bonne photosynthèse chlorophillienne. Un dernier traitement préventif au soufre et à la bouillie bordelaise à été effectué le samedi suivant, soit le 31 août. Le temps est vraiment ensolleillé, ce moi d'août est exceptionnel. On annonce 30° aujourd'hui 5 septembre!



Si la véraison du Pinot Meunier avait déjà eu lieu depuis un bon bout de temps, elle est seulement en cours pour les autres cépages. Le beau temps de l'été a donc permis de rattraper le retard de croissance du printemps et nous n'avons qu'une semaine de retard. Les vendanges devraient donc avoir lieu entre le 10 et 15 octobre...

lundi 12 août 2013

La taille "en vert"


La vigne a bien poussée durant le mois de juillet. A mon retour de vacances, je procède à la taille au vert. C'est à dire que je raccourcis tous les sarments pour ne pas laisser grimper la vigne trop haut et surtout pour garder un maximum de sève pour le développement des raisins. C'est le moment aussi de pratiquer l'épamprage, c'est à dire l' arrachage des petites branches se dévellopant au niveau du pied du cep mais aussi de celles ne portant pas de fruits (les pampres). Je traite par précaution tout le vignoble au soufre et à la bouillie bordelaise car de la pluie est annoncée. Notons que mon vignoble est dans un état sanitaire parfait. Le Pinot Meunier est toujours le plus précoce. La véraison a commencée (le raisin change de couleur). D'une manière générale, on peut dire que les vendanges se font 40 jours après la véraison.